2 décembre 2015

 

 

AMBIGUITE DU DISCOURS DE JEAN MARIE LE PEN SUR LES MUSULMANS ET LES IMMIGRES

 

L.e discours de Jean Marie Le Pen n'a pas toujours été défavorable vis à vis de la religion mulsumane ni contre les immigrés. Il semble que son discours politique s'adapte surtout aux circonstances du moment, ce qui apparait être toujours actuellement le propre du parti politique dont il est le fondateur. Le discours contre la supposé inadaptation de la culture musulmane et de l'immigration source de nombreux maux en France (qui reste omniprésent dans la conscience interne du parti) semble être une démarche oppotuniste visant à être entendue d'une partie de la population sensible à ces propos et collecter des voix.

 

source de l'information :

https://www.youtube.com/watch?v=9JLhlefcXj8

Mise en ligne le 19 avr. 2011

 

la séquence est extraite de l'émission de Laurent Ruquier diffusé sur Europe 1

"ON VA S'GÊNER" dans une rubrique de Serge Llado

 

ou ici

J.M.Le.Pen.aux.Algeriens.LA.FRANCE.A.BESOIN.DE.VOUS.mp4

 

 

"..Ce qu'il faut dire aux Algériens, ce n'est pas qu'ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d'eux. C'est qu'ils ne sont pas un fardeau ou que, s'ils le sont pour l'instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d'une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés. [...] J'affirme que dans la religion musulmane rien ne s'oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur l'essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D'autre part, je ne crois pas qu'il existe plus de race algérienne que de race française [...]. Je conclus : offrons aux musulmans d'Algérie l'entrée et l'intégration dans une France dynamique. Au lieu de leur dire comme nous le faisons maintenant: « Vous nous coûtez très cher, vous êtes un fardeau », disons leur : « Nous avons besoin de vous . Vous êtes la jeunesse de la Nation » [...] Comment un pays qui a déploré longtemps de n'avoir pas assez de jeunes pourrait-il dévaluer le fait d'en avoir cinq ou six millions?

 

le 28 janvier 1958, à l'Assemblée Nationale Jean-Marie Le Pen,

2e séance du 29 janvier 1958, Assemblée Nationale, dans JO - Débats parlementaires -

Assemblée Nationale (1958), p.310-311, paru 1958, JO.[/c]

 

 

JOURNAL OFFICIEL 1958

http://4e.republique.jo-an.fr/?q=28+fevrier+1950&&p=2579

"J.O. A.N. N° 7 de 1958, page 310 - Séance N° 62 du 28 janvier 1958 ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 28 JANVIER 1958 31. contraire, la partie dynamique et le sang jeune d'une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés. On s'est attaché trop souvent aux aspects secondaires de la situation, à des questions importantes, certes, mais qui ne sont pas fondamentales: Je paupérisme de la population, la démographie..."

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Télécharger le numéro complet du JO en PDF (7.13 Mo) ( c'est dans ce document complet que l'on trouve toutes les citations et interventions de M Jean Marie Le Pen)

 

 

 

LES EXTRAITS PLACES DANS LE DOCUMENT

".Ce qu'il faut dire aux Algériens, si nous voulons en faire des Français, ce n'est pas qu'ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d'eux, c'est qu'ils ne sont pas un fardeau ou que, s'ils le sont paur l'instant, ils seront, au contraire, la partie dynamique et le sang jeune d'une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés.".

page 29 en bas de page dernier paragraphe à droite

 

 

"J'afiirme que, dans la religion musulmane, rien ne s'oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire. Sur l'essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale."

page 30 colonne de gauche en haut 4e paragraphe

 

 

''Je conclus. Encore une fois tout est une question d'optique." Offrons aux Musulmans d'Algérie — comme ces mots me gênent, car ils ne font que cacher, bien mal, la réalité ! —• l'entrée et l'intégration dans une France dynamique, dans une France conquérante. Au lieu de leur dire, "comme nous le faisons maintenant: « Vous nous coûtez très cher; vous êtes un fardeau », disons-leur: « Nous avons besoin de vous. Vous êles la jeunesse de la Nation. »''

''Comment un pays qui a déploré longtemps de n'avoir pas assez de jeunes pourrait-il dévaluer le fait d'en avoir cinq ou six millions? ''

page 30 colonne de droite